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Violences sexuelles

Soumission chimique dans la restauration : deux femmes témoignent avoir été droguées à leur insu chez Piccolo et Vecchio

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Deux communicantes du monde de l’hôtellerie et de la restauration se sont dites victimes de soumission chimique lors de soirées privées dans ces établissements trendy de l’est parisien. L’une a porté plainte en février et met en cause l’un des cofondateurs, qui conteste ces «allégations calomnieuses».
Dans le milieu de la nuit, les histoires de soumission chimique sont légion depuis plusieurs années. (Hannes P. Albert/DPA. Picture-Alliance. Getty Images)
publié le 29 avril 2025 à 12h22

«En février 2025, j’ai été droguée chez Piccolo (Vecchio) par un de ses cofondateurs, figure montante populaire de la scène food parisienne.» Dans une publication Instagram postée dimanche 27 avril, Kim C. (1), 32 ans, relate sans détour la soumission chimique dont elle aurait été victime deux mois plus tôt. Nous sommes le mercredi 26 février et c‘est lors d’une soirée privée comme il s’en passe régulièrement dans le métier de la communicante que les faits se seraient produits.

«Alors qu’on discutait avec Hubert [Hubert Niveleau, cofondateur du restaurant Vecchio et du bar Piccolo, deux établissements plébiscités par la scène foodie situés au 6e étage du Perchoir Ménilmontant, dans le XIe arrondissement de Paris, ndlr], mon regard se tourne […] et je le surprends en train de parsemer