On entre dans les lieux, sous le périphérique entre la porte de la Villette (XIXe arrondissement de Paris) et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), par l’un des deux grands portails métalliques que les fêtards radicaux du milieu des années 2010 ne connaissent que trop bien. Mais les quatre lettres blanches peintes en gros, FA /WA, annoncent de nouveaux horizons pour cet ancien antre humide de la fête libre, aussi queer, qui a irrigué la vie nocturne. Autrement dit, un nouveau destin pour le feu Péripate fermé fin 2019. A l’intérieur, rien n’a changé pour l’œil embué (ou presque). La même structure brute en parpaings et béton héberge ce qui est désormais un «lieu de vie hybride», à la fois un restaurant solidaire antigaspi ouvert en journée en semaine et un espace d’exposition, également prêt à accueillir de temps à autre quelques soirées clubs.
Mais ce serait trop vite évacuer la somme de travaux effectués depuis deux ans pour mettre aux normes (acoustiques, de sécurité, d’accessibilité et de ventilation) cet ancien hangar inoccupé, propriété de la ville de Paris. Ainsi, des toilettes toutes neuves sont sorties de terre,