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Le smartphone prend le pli

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Le pionnier coréen Samsung en est déjà à la troisième génération de ce type d’appareils, mais leur coût est pour l’heure prohibitif.
Pour l’heure, Samsung est en situation de monopole avec environ 90 % de parts de marché. (Guillaume Colrat/Studio acide pour Libération)
par Balla Fofana et collage Guillaume Colrat. Studio acide pour Libération
publié le 18 février 2022 à 23h32

Et si 2022 était l’année de la généralisation des smartphones pliables (on dit aussi pliants) ? Ces appareils, dont la caractéristique leur permet d’être moins encombrants qu’une tablette, restent encore relativement méconnus du grand public. Mais de nombreux analystes prévoient un avenir prospère pour ce segment du marché international des téléphones portables. Le cabinet américain de consulting Display Supply Chain Consultants (DSCC) anticipe un doublement du marché, qui passerait de 7 millions de téléphones vendus en 2021 à 17 millions en 2022. Et selon Counterpoint, société d’analyse de l’industrie technologique mondiale basée en Asie, les expéditions de ce type d’appareils devraient être multipliées par 10 d’ici 2023.

Pour l’heure, Samsung est en situation de monopole avec environ 90 % de parts de marché. Lors du lancement du modèle Galaxy Fold en 2019, la multinationale coréenne était quasi seule. Le premier smartphone pliable commercialisé en masse se vendait alors plus de 2 000 euros. Trois ans plus tard, le géant de la tech a eu le temps d’améliorer ses appareils qui étaient jugés extrêmement fragiles. Aujourd’hui, les téléphones pliables troisième génération sont plus résistants (meilleure étanchéité, plis moins visibles, écran en verre, charnière plus solide…). Mais en dépit de ce sursaut qualitatif, à l’excepti