Depuis quelques années, le sommeil est devenu un enjeu de santé publique. Selon une étude Ifop parue en mars, 32 % des Français sont insatisfaits de leur sommeil. Pour s’accorder des nuits réparatrices, afin d’atténuer les risques de pathologies comme le diabète, l’hypertension ou encore l’obésité, la médecine recommande de dormir au moins six heures. Les parents en rêvent, qui échangent à la sortie des crèches, cernes apparentes, leurs bons plans pour mieux roupiller en excluant les somnifères.
Certains vantent les vertus des tisanes (camomille, mélisse…), celles des huiles essentielles relaxantes (mandarine jaune, combava…) et louent l’efficacité des compléments alimentaires. D’autres ne jurent que par les bracelets et montres et autres objets connectés équipés de capteurs de mouvement et de fréquence cardiaque. Evidemment, toute une industrie s’est mise en place. Elle va des matelas nouvelle génération aux appareils médicaux en passant par les produits pharmacologiques. Le cabinet de conseil américain Frost & Sullivan, qui évaluait le marché mondial du sommeil à 432 milliards de dollars en 2019, estime qu’il devrait atteindre 585 milliards de dollars en 2024.
«Papa, elles sont où tes belles lunettes ?»
Membre de la tribu des dormeurs contrariés, je n’ai jamais dépassé le stade des diffuseurs d’huiles essentielles et des tisanes. Hasard du calendrier, le joueur de foot de Manchester City Erling Haaland a révélé, en octobre, s