En mars, dans le petit village de Beussent, dans le nord de la France, un homme est mis en examen pour le meurtre de sa compagne, Alicia, 28 ans. Il l’a tuée alors qu’il entretenait une relation avec Béatrice, une femme qui n’existe pas, «rencontrée» sur Facebook. Le profil de Béatrice est en réalité celui d’un «brouteur» – un escroc spécialisé dans la simulation de sentiments –, originaire de Côte-d’Ivoire. Ce féminicide aurait-il pu être évité ? Pour en finir avec les faux comptes créés par des arnaqueurs, la plupart des applications de rencontre cherchent à rendre leurs plateformes plus sûres. Pour s’assurer que les utilisateurs ne mentent pas sur leur identité, certaines emploient les grands moyens. C’est le cas de Joyce, une des premières (sinon la toute première) à faire passer ses membres par l’équivalent d’un contrôle de sécurité.
Billet
Lancée en 2017, cette application de rencontres allemande propose un système de «vérification» qu’il est tout à fait possible de refuser, mais… les membres sont priés d’envoyer une vidéo montrant leur visage et leur carte d’identité en gros