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C’est un phénomène qui se déroule souvent dans l’intimité. De plus en plus, l’IA se taille une place singulière dans la vie personnelle de certains de ses interlocuteurs. D’innocents bavardages à des confidences plus profondes, ils et elles l’emploient pour se donner l’illusion d’un autrui attentif. D’une aide au travail. Voire d’un ami par intérim, à qui le simple fait de dire «merci» serait une catastrophe environnementale. Aujourd’hui, Franck (1), Francilien de 40 ans, réalise des vidéos grâce à l’IA pour ses clients. Le motion designer fait figure d’exception dans sa profession, où ces nouveaux outils font l’objet d’une vraie défiance.
«Depuis une quinzaine d’années, je suis motion designer à mon compte, en free-lance. Je fais de l’habillage pour les émissions de télé, des animations pour les sites web ou les applications… Du Photoshop qui bouge, pour résumer. Vers 2022, ça commence à baisser, puis vient un très gros creux. Je n’ai quasiment plus de demandes de clients. En parallèle, je me demande si je veux faire du motion design toute ma vie, je me remets en question. Un pote me conseille de regarder du côté de