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Gros sous

Applis de rencontre : Match Group, empereur controversé du dating

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Propriétaire de dizaines d’applis et de sites de rencontre, de Tinder à OkCupid, le groupe américain est en situation de quasi-monopole. Mais est de plus en plus critiqué pour sa gestion des données personnelles de ses utilisateurs et pour ses fonctionnalités «addictives».
La stratégie agressive de Match Groupe s’est dessinée au tournant des années 2010. (Saga/Libération)
publié le 22 mars 2024 à 20h50

On peut dire que les célibataires – auxquels les pluriamoureux, libertins, adultérins et consorts s’ajoutent allègrement – ont désormais l’embarras du choix. Tinder, Fruitz, Bumble, Happn, Grindr, OkCupid, Inshallah… Depuis leur avènement au tournant des années 2010, les applications de rencontre, à des fins romantiques ou sexuelles, n’ont jamais été aussi nombreuses et fréquentéessurtout depuis la pandémie. Chacune tente ainsi de se démarquer en privilégiant des modèles (comme la géolocalisation ou le swipe), des «segments» (les gays, les musulmans, les chrétiens, les aventures extraconjugales, le BDSM, les a