Proposer un produit de beauté à une adolescente qui vient de supprimer un selfie ou prôner la perte de poids à une autre qui s’inquiète de son apparence physique… Ces manœuvres publicitaires auraient été rendues possibles par le groupe Meta (ex-Facebook) qui partageait aux annonceurs les informations récoltées sur l’état psychologique des jeunes utilisateurs pour leur envoyer une publicité «au meilleur moment», selon des accusations formulées par Sarah Wynn-Williams, ancienne directrice des politiques publiques mondiales du réseau social, rapportées par le média américain d’actualités numériques TechCrunch.
Depuis la publication, mi-mars, de son ouvrage Careless People, qui plonge dans les coulisses du géant numérique aux trois milliards d’utilisateurs actifs par mois dirigé par Mark Zuckerberg, la lanceuse d’alerte multiplie les révélations. Ce qui l’a amené, mercredi, à être interrogée par la sous-commission judiciaire du Sénat américain, chargée de la criminalité et du terrorisme. Devant les sénateurs, l’ancienne cadre assure que Meta collectait des informations sur les jeunes de 13 à 17 ans pour «identif