Longtemps, les espaces pour jouer aux jeux vidéo en dehors de chez soi en France n’ont pas fait rêver. Entre bornes d’arcade vieillottes coincées entre un baby-foot et un mini-basket de fête foraine ou des réduits en sous-sol sentant la vieille chaussette pour s’entasser devant Call of Duty avec des PC parfois moins performants qu’à la maison, ça sentait vite le game over. Mais depuis quelques années, plusieurs lieux ont fait leur apparition, accompagnant le développement de l’e-sport et renouvelant le genre : plus festifs, plus sociables, plus propres, plus féminins. On compte ainsi désormais à Paris près d’une vingtaine de bars gaming et salles d’e-sport. Toutes ont un objectif commun : offrir un lieu de rencontres pour les adeptes de la première industrie culturelle mondiale, entre parties locales ou en ligne, événements et viewing parties (visionnages) de professionnels. Et les acteurs de l’e-sport eux-mêmes semblent partager cette idée, à l’instar de la Karmine Corp – équipe phare du streamer Kameto et récente championne d’Europe de League of Legends, un jeu à cinq contre cinq dans lequel il faut détruire la base de l’équipe adverse – qui a pris place fin 2024
Reportage
Reset, Espot, Milk… A Paris, déambulation nocturne dans la nouvelle génération des bars gaming et des salles d’e-sport
Article réservé aux abonnés
A l'Espot à Paris, le 1er mars 2025. (Stephane Lagoutte/MYOP pour Libération)
publié le 29 mars 2025 à 15h00
Dans la même rubrique