Menu
Libération
J’ai testé pour vous

Secrétaire, psy, coach sportif : j’ai confié ma vie à ChatGPT pendant une semaine

Article réservé aux abonnés
Intelligence artificielle (IA) : de la fascination à l'inquiétudedossier
Depuis l’ouverture de l’outil conversationnel au grand public, l’intelligence artificielle s’est invitée dans notre quotidien. Entre résolution de petits problèmes et de grands dilemmes, le robot peut vite devenir un réflexe.
(Henrike Stahl/Libération)
publié le 17 février 2025 à 12h12

«Comment puis-je vous aider ?», me demande innocemment ChatGPT-4o, la première fois que j’ouvre l’onglet de discussion avec l’outil d’intelligence artificielle le plus connu du grand public. Vil tentateur. Je ne l’ai jamais utilisé, persuadée qu’en tant que journaliste, ma carte de presse brûlerait instantanément si je conversais avec ce maudit robot voué à nous remplacer. Ce lundi 10 février, alors que Libération marche au rythme des comptes rendus du sommet de l’IA, ma direction me demande d’affronter mon démon. Une semaine à lui confier totalement les rênes, à me fier à ses conseils, ses réponses, ses suggestions.

_Bonjour. J’hésite à poser ma journée, pour me reposer d’un week-end fort en émotions et faire un grand ménage, et recommencer la semaine du bon pied demain. Mais j’ai un peu de travail en retard. Tu en penses quoi ? «Que ressens-tu le plus entre la fatigue et le stress ? Peut-être que tu pourrais organiser ta journée pour faire un compromis ? Par exemple, consacrer quelques heures à ton ménage et travailler cet après-midi. Ça pourrait t’aider à te sentir mieu