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Sortir des réseaux sociaux : «Ce temps et cet espace qui se sont libérés m’exposent à plus d’anxiété»

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Témoignages - La tech et nousdossier
Qui sont-ils ceux qui décident de déserter les réseaux sociaux ? Dans le troisième épisode de notre série, François se réjouit du temps libéré par son départ de ces plateformes malgré l’isolement.
«Aujourd’hui, on s’échange davantage des pseudos Insta que des numéros de téléphone, c’est fou.» (Photomontage Libération/Getty Images)
publié le 27 février 2025 à 5h32

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Partir ou rester ? Voilà le dilemme qui agite les consciences numériques depuis le rachat du réseau social X par Elon Musk ou les déclarations du patron de Meta, Mark Zuckerberg, ralliés au trumpisme. Le départ est justifié par une prise de conscience des dérives de ces plateformes. Et les déserteurs, certes minoritaires, sont de plus en plus nombreux à se déconnecter sans regret. Dans cet épisode, François, 29 ans, urbaniste en région parisienne, retrace sa prise de conscience de l’attention «volée» par ces plateformes à grand renfort de lectures.

«Je m’inscris sur Facebook au collège. Ça doit être au tout début de la plateforme, vers 2008. Elle remplace progressivement MSN pour s’envoyer des messages. A l’époque, Facebook permet de constituer des albums photos