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Billet

Sur Twitter, Stephen King souverain face à Musk

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Sniper incontesté sur le réseau social, le maître américain de l’effroi a contesté le projet du nouveau patron de faire payer la certification en menaçant de le quitter. Mettant l’intéressé au pied du mur grâce à la viralité de son post.
Avec ses 6,9 millions d’abonnés et son sens de la formule affutée, Stephen King cartonne sur Twitter. (Kenzo Tribouillard/AFP)
publié le 2 novembre 2022 à 20h01

«A 75 ans, Stephen King s’amuse toujours : alors qu’on croit lire un polar, on se retrouve dans un roman d’amour», écrivait récemment Libé à propos de Billy Summers, dernière livraison en date de l’indéboulonnable patron américain du frisson. Mais Stephen King est aussi un sacré sniper sur Twitter. Le graphomane y est très (ré)actif, il commente notamment l’actualité politique américaine – entre conseils de lecture, de cinéma, de séries et photos de son chien «Molly alias la Chose du mal». Bilan, l’auteur des cultissimes Carrie, Misery, The Shining, Ça ou encore Désolation, cartonne en twitto, avec 6,9 millions d’abonnés. Son sens de la formule, souvent drôle, y contribue sans aucun doute.

Rendre payante la certification

Mais King peut aussi l’affûter comme la dague, pour rentrer dans le lard de certains. Donald Trump et plus largement le camp républicain sont parmi ses cibles de prédilection. Récents exemples en date : «J’ai installé l’application Truth Social [lancée par Trump aux Etats-Unis en février, ndlr]. C’est incroyable. Même les pubs sont plus explosées que Peter O’Toole le jour de son anniversaire. Spoiler alert : Trump n’est même pas foutu d’épeler [référence à une erreur de l’ex-président dans un de ses posts]» ; «Tant de républic