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Intelligence artificielle : une concurrence tout sauf virtuelle pour les influenceurs

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«Libé» spécial IA avec Cédric Villani dossier
Plus dociles et plus contrôlables, des stars des réseaux sociaux fabriquées par l’intelligence artificielle se multiplient, élargissant le champ des possibles pour les marques qui peuvent les téléguider à loisir.
L'influenceuse virtuelle Imma (au centre) a été la première à participer à un shooting photo pour un magazine avec deux modèles humains. (Ferrari. Starface)
publié le 19 juin 2023 à 20h01

De ChatGPT à Midjourney, les intelligences artificielles sont devenues omniprésentes dans l’actualité… et dans nos vies. «Libération» a demandé à Cédric Villani d’être son rédacteur en chef d’un jour pour un numéro spécial entièrement consacré aux IA. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosques, mardi 20 juin.

Ils ont beau être rémunérés pour leurs partenariats, et être en retour soumis à certaines obligations (de citation, de représentation), les influenceurs restent des êtres humains, potentiellement incontrôlables. Cet impondérable fait partie des chats noirs que toute marque redoute : se retrouver, par exemple, associée à un «influvoleur» (mot-valise qu’on doit au rappeur Booba) est catastrophique en termes d’image.

«Croissance colossale»

La méfiance s’est d’ailleurs installée et le placement de produit se raréfie. Les mesures de régulation qui se multiplient dans le secteur (comme l’adoption en France, début juin, d’une loi) resserrent encore l’étau autour des influenceurs dont