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Pour vivre heureux, vivons cachés, a-t-on l’habitude d’entendre. Mais les expressions toutes faites, comme les paires de chaussures en taille 36, ne conviennent pas à tout le monde, surtout en amour. Si certains préfèrent effectivement désirer tout bas, de peur d’être entendus, d’autres voudraient au contraire pouvoir crier à la face de la terre entière combien ils sont heureux avec l’être aimé. Libé a recueilli les témoignages de ces personnes qui vivent des amours clandestines. Aujourd’hui, Farah, de confession musulmane, et Tom, qui ne partage pas sa foi.
«J’ai rencontré Tom sur mon lieu de travail, il y a quatre ans. Il commence par me souhaiter mon anniversaire professionnel sur LinkedIn, puis nous discutons longuement. Au bout d’un moment, il m’invite au restaurant. Ça matche de fou. On s’embrasse. Plus tard, il me propose d’aller ensemble à Annecy pour un week-end complet. J’hésite. Le fait qu’on soit collègues de boulot me freine un peu, mais il finit par me convaincre d’accepter. Je passe deux jours merveilleux. Je me dis que Tom est le gendre idéal. Il est bienveillant, attentionné et profondément bon. Mais, à ce moment-là, je sais déjà que mes parents ne vont pas l’accepter.
«Contrairement à moi, Tom n’est pas de confession musulman