Réapprendre à se masturber sans regarder de porno. Voilà comment Jean-Patrick, 34 ans, est reparti en quête d’un plaisir sans intermédiaire chimique. «Retrouver du plaisir solitaire, se reconnecter à soi, c’est important. Or, dans le chemsex [sexe associé à la prise de drogues de synthèse, ndlr], on oublie un peu son corps, ça manque de câlins et de tendresse. Il m’a fallu retravailler mon imagination», soulève ce traducteur-rédacteur freelance. Le cofondateur – en 2023 – de l’association Chems pause ne consomme plus depuis deux ans, après dix ans de prise de drogues de synthèse (3-MMC, GHB/GBL...) à des fins récréatives (festives ou sexuelles).
«J’ai découvert le chemsex via un mec qui me plaisait et ça a été incroyable. Malheureusement ! r