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Sexualité

Après le chemsex, retrouver le chemin d’une jouissance sans substance

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Abstinence temporaire, reconnexion à soi et aux autres, groupes de parole… Des gays passés par le «chemsex» et des professionnels de santé donnent quelques pistes pour retrouver un plaisir sexuel tout en se passant des produits de synthèse.
13 à 14 % des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ont fait un plan chems en 2023 selon Santé publique France. (Daniel K Schweitzer/Plainpicture)
publié le 24 juillet 2025 à 10h41

Réapprendre à se masturber sans regarder de porno. Voilà comment Jean-Patrick, 34 ans, est reparti en quête d’un plaisir sans intermédiaire chimique. «Retrouver du plaisir solitaire, se reconnecter à soi, c’est important. Or, dans le chemsex [sexe associé à la prise de drogues de synthèse, ndlr], on oublie un peu son corps, ça manque de câlins et de tendresse. Il m’a fallu retravailler mon imagination», soulève ce traducteur-rédacteur freelance. Le cofondateur – en 2023 – de l’association Chems pause ne consomme plus depuis deux ans, après dix ans de prise de drogues de synthèse (3-MMC, GHB/GBL...) à des fins récréatives (festives ou sexuelles).

«J’ai découvert le chemsex via un mec qui me plaisait et ça a été incroyable. Malheureusement ! r