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Témoignage

Coloc story : «Au moment où la pièce s’éclaire, je vois un nombre impressionnant de cafards se cacher»

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Crise du logementdossier
A deux, trois, quatre ou même dix, les colocations font carton plein, offrant aux aventureux le meilleur comme le pire des scénarios. Dans notre premier épisode, Clara raconte l’insalubrité de son ancien logement partagé.
(Camilo Torres /Getty Images. Montage Libération)
publié le 25 novembre 2024 à 12h59

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Improbable mais vrai, la série Orange Is the New Black pourrait avoir un point commun avec l’émission de téléréalité française la Villa des Cœurs brisés : donner envie, que ça soit en prison ou dans une maison luxueuse, de vivre avec ses potes, et plus si affinités. De Friends à Girls en passant par Bloqués, les quotidiens de héros en colocation assurent presque automatiquement aux séries un succès qui, avec un peu de chance, sera intergénérationnel. Même la récente production Loups-Garous – sur le jeu de société du même nom – retransmet à l’écran deux semaines de cohabitation et de cohésion entre les treize joueurs. Ce mode de vie s’est refait une beauté avec l’arrivée du coliving, une colocation de luxe où, a minima, une salle de douche privative est assurée. Avec ces ajustements, la vie en communauté séduit de plus en plus les jeunes actifs qui représentent, en 2024, 44 % des candidats aux offres, selon le site de location Oqoro. Cette solution parfois choisie, qui raconte aussi une nouvelle manière de faire famille, reste néanmoins souvent subie, car plus