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Témoignage

Coloc story : «Elle n’a pas de travail et ne va quasiment jamais en cours»

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A deux, trois, quatre ou même dix, les colocations font carton plein, offrant parfois aux aventureux le meilleur comme le pire des scénarios. Dans notre quatrième épisode, Victor, 25 ans, raconte son rêve de vivre avec ses meilleurs potes et le choc de la réalité, bien éloignée.
(Maskot/Getty Images. Montage Libération)
publié le 3 décembre 2024 à 9h50

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La vie en coloc séduit de plus en plus les jeunes actifs qui représentent, en 2024, 44 % des candidats aux offres, selon le site de location Oqoro. Cette solution parfois choisie, qui raconte aussi une nouvelle manière de faire famille, reste néanmoins souvent subie, car plus économique. Elle permet à chaque colocataire de débourser 15 % de moins que pour un studio, selon le site Loc service. Aujourd’hui, Victor, 25 ans, psychologue, s’est lancé, plein d’attente, dans une colocation avec deux de ses amis très proches, Amin et Louis (les deux prénoms ont été changés). Au programme, incruste, désillusions et amitié perdue.

«En 2020, je vis chez mon oncle en banlieue parisienne depuis trois ans. Deux de mes amis, Amin et Louis habitent dans des clapiers à lapin parisiens de 9 mètres carrés. La situation est pesante pour tout le monde, et puis… on a tous envie de tester l’expérience colocation. Je connais Amin depuis sept ans, c’est un de mes meilleurs amis et Louis depuis trois, par le biais d’Amin. On trouve, à Saint Denis, un bel appartement de 75 mètres carrés qu’on ne paye presque rien : 550 euros par mois et par personne. Je m’imagine immédiatement une super vie simple et joyeuse entre copains à regarder des films toute la journée.

«Au début, c’est ce qui se pas