Chaque semaine dans «les 400 culs», Agnès Giard, anthropologue rattachée à l’université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon, passe les discours et les pratiques sexuelles contemporaines au crible d’une analyse sceptique et distanciée, nourrie par les dernières recherches en sciences humaines et sociales.
«Et si le personnage principal, un chien, découvrait qu’il allait être castré le lendemain matin ?» Lorsqu’il présente cette idée aux producteurs, en 2010, le réalisateur Genndy Tartakovsky (célèbre créateur des Supers Nanas et du Laboratoire de Dexter) pensait avoir trouvé la bonne formule. Tout le monde trouvait cela très drôle. Au départ, en tout cas, «la plupart des gens souriaient, voire riaient», ainsi que le raconte Tartakovsky dans le message qu’il adresse à la presse pour célébrer la sortie streaming de Couic ! Diffusé depuis le mercredi 13 août sur Netflix, le film – présenté comme «la version pour adultes de la Belle et le Clochard» – a subi d’innombrables revers, une production à rallonges, des refus répétés. Et pour cause : rarement aura-t-on vu autant de blagues salaces et de scènes graveleuses dans un dessin animé.
«Un film qui relève le défi de montrer des choses inconvenantes»
L’histoire est celle d’un adorable