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Dans «Arnacœur ou prince charmant» sur M6, la glamourisation à marche forcée des relations toxiques

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Dans la nouvelle téléréalité de dating diffusée ce lundi 25 mars, une jeune femme rencontre des prétendants pour trouver l’amour… Sauf que des manipulateurs se cachent parmi eux. Une énième preuve que le sexisme continue de gangréner ces émissions.
Candidats mis en cause dans des affaires de violences sexuelles, vision sexiste du couple : la téléréalité reste hermétique au mouvement #MeToo. (Norbert Schaefer/Plainpicture)
publié le 25 mars 2024 à 16h59

Perchée sur ses talons dorés, Cassandra Jullia regarde fixement la caméra. Chevelure blonde ondulée, l’ancienne miss Aquitaine de 25 ans est la tête d’affiche de la nouvelle téléréalité Arnacœur ou prince charmant, diffusée en deuxième partie de soirée sur M6 à partir de ce lundi 25 mars. Dans la bande-annonce, celle qui participe à cette aventure pour trouver l’amour clame qu’aucune de ses relations ne «s’est bien passée» et qu’elle a été «trompée» plusieurs fois.

Vue dans d’autres programmes comme la Villa des cœurs brisés ou la Bataille des clans, Cassandra Jullia a choisi quatorze prétendants grâce à des photos (tous bodybuildés et blancs). Sauf que, parmi eux, se cachent des «arnacœurs», des séducteurs prêts à tout pour décrocher le cœur de la candidate et remporter les 20 000 euros de cagnotte. Cassandra Jullia sera accompagnée au fil des épisodes par une thérapeute pour «apprendre à détecter les garçons mal intentionnés ou bien intentionnés par rapport au non-verbal, ou comportemental, aux mots».

Dévoilé le 20 mars, le teasing de cette émission produite par Studio 89 productions (aux manettes des Princes et des Princesses de l’amour, Top Chef ou Mariés au premier regard) a fait polémique. En cause, d’abord, une glamourisation des relations toxiques. «Dans cette bande-annonce, on retrouve de nombreux classiques de la téléréalité. D’abord, le potentiel pour provoquer une controverse avec l’annonce d’