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Les 400 culs

Dans les bas-fonds japonais, «chaque fantasme trouve à se satisfaire»

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Bordels clinquants, clubs crapuleux… De leurs séjours au Japon, Jérôme Schmidt et Yann Stofer ont rapporté une moisson d’images troubles, interdites. Elles font l’objet d’un livre et sont exposées, à partir du 15 mai, à l’espace d’art HumuS de Lausanne.
Photo issue du livre «Japanese Only». (Yann Stofer)
publié le 11 mai 2024 à 9h45

Il est allé plus de 100 fois au Japon. Fondateur des éditions Inculte, documentaliste et surtout auteur de deux guides de voyage – Japon idéal et Tokyo idéal –, le français Jérôme Schmidt, né à Nancy en 1977, est rapidement devenu obsédé par les zones d’ombre de l’archipel et notamment par son industrie du sexe, désignée sous le nom de fûzoku. Que cachent les portes des lupanars interdits aux Occidentaux ? La pancarte «Japanese Only», qui barre l’entrée des clubs, lui donne envie d’enquêter. C’est d’ailleurs sous ce titre – Japanese Only (Manufacture des livres) – qu’il publie, en mars, le fruit de ce travail d’entrisme acharné, mené en tandem avec son complice, le photographe Yann Stofer.

C’est également sous ce titre que les deux hommes dévoilent, du 15 mai au 15 juin à la librairie HumuS, en Suisse, les images originales du livre, mais aussi des surprises. «L’exposition «Japanese Only», à Lausanne, permettra de montrer des clichés inédits, j’hésite encore lesquels… Celles d’une séance de shibari [l’art de ligoter, ndlr] dans une maison traditionnelle japonaise ? Ou celles du cimetière des prostituées, sur l’île en ruine de Watakano ?» Lorsque Libé l