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Dans un monde idéal, c’est un air que tout couple devrait fredonner : «Tu veux ou tu veux pas ? Tu veux, c’est bien. Si tu veux pas, tant pis. Si tu veux pas, j’en ferai pas une maladie», d’après les mots interprétés par Marcel Zanini en 1969, repris par Brigitte Bardot l’année suivante. Et pourtant, quand l’un a souvent envie de faire l’amour et l’autre pas, l’asymétrie de désir peut éloigner les amoureux. Ou plutôt, provoquer un sentiment de culpabilité, de la tristesse, parfois même de la souffrance. Comment chaque couple y fait face ? Dans cet épisode, Anthony (1), étudiant de 21 ans en Isère, a vu sa libido dégringoler avec son ex-petite amie, dont il vient de se séparer. Non sans culpabilisation de la part de cette dernière.

«Avec Inès, on se rencontre il y a trois ans. On est en prépa, et je découvre cette fille ultra-concernée par les autres. Un jour, un prof humilie un élève de notre classe. Je vois Inès aller le voir, le soutenir. Elle ressent les choses, comprend les autres. Sa façon de réagir me touche.

«On devient amis, et après quelque mois, on sort ensemble. Ce n’est pas la première personne avec qui j’ai une vie sexuelle. Avec elle, ça va vite, peut être trop vite. On ne prend pas le temps de se connaître, de parler de nos limi