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Des libidos et des bas : «Je mets du temps à comprendre qu’on fait l’amour de manière classique, avec l’homme qui domine, qui pénètre»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
En matière de désir, l’équilibre parfait est rare. Souvent, la libido est plus intense chez un des deux partenaires et la situation peut devenir délicate à vivre. Dans le troisième épisode de notre série, Guillaume (1), las de ne pouvoir trouver de solution, se réfugie dans les sorties.
«Je comprends qu’on n’est pas habités par le même désir.» (Photomontage Libération. Getty Images)
publié le 22 janvier 2025 à 6h00

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Dans un monde idéal, c’est un air que tout couple devrait fredonner : «Tu veux ou tu veux pas ? Tu veux, c’est bien, si tu veux pas, tant pis. Si tu veux pas, j’en ferai pas une maladie», d’après les mots interprétés par Marcel Zanini en 1969, repris par Brigitte Bardot l’année suivante. Et pourtant, quand l’un a souvent envie de faire l’amour, l’autre pas, l’asymétrie de désir peut éloigner les amoureux. Ou plutôt, provoquer un sentiment de culpabilité, de la tristesse, parfois même de la souffrance. Comment chaque couple y fait face ? Dans cet épisode, Guillaume (1), développeur parisien de 34 ans, est en couple depuis une dizaine d’années. Avec le temps, il a déconstruit certaines attentes envers sa copine, mais souffre toujours de leur différence nette de libido.

«Quand on commence à sortir ensemble avec ma copine, on vit encore chez nos parents. On attend le week-end pour se retrouver chez l’un ou chez l’autre. Au bout de cinq ans, on emménage ensemble. Nos rapports passent de deux ou trois fois par semaine à une fois par mois. Puis tous les trois mois. Au départ, je pense avoir un problème d’addiction au sexe. Je ne comprends pas : comment peut-elle se contenter d’un rapport par mois alors que le désir m’habite au quotidien ? C’est comm