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Témoignage

Des noces coton : «Finalement, on a fait une fête de non-pacs»

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Les unions heureuses et sans incident sont légion. Mais certaines noces, où tout part à vau-l’eau, restent aussi gravées dans les mémoires. Pour «Libé», ils ou elles narrent ces festivités folles ou catastrophiques. Dans le deuxième épisode de notre série, Manon, Parisienne de 35 ans, s’est trompée de date pour la signature de son pacs.
«L’officière d’état civil ne trouve aucun rendez-vous à mon nom. Je tente celui de mon conjoint. Rien non plus.» (Montage Libération/Getty Images)
publié le 4 juin 2024 à 10h58

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Convive trop alcoolisé, traiteur qui annule au dernier moment, stress des préparatifs, pression de la famille… Le mariage et le pacs sont censés être l’acmé d’une vie, mais ils impliquent aussi souvent leur lot de stress et de petits incidents. Avec plus de 457 000 unions civiles célébrées en 2022, les Français restent pourtant friands de ces cérémonies perçues par beaucoup comme un rite de passage et /ou une preuve d’amour. Mais combien de noces sont vierges de ratés ou micro-drames ? Combien sont carrément malencontreuses ? Invités ou époux, ils et elles racontent.

«Comme tous les couples, dans la répartition des tâches, il y a des domaines où je n’excelle pas. En ce qui me concerne, ce sont les démarches administratives. Sauf que pour organiser notre pacs, j’ai dû m’y coller. Entre deux missions au boulot, je contacte la mairie pour caler une date. L’agent municipal me propose le 30 avril. Super, je le note dans mon agenda. Le jour J, habillés correctement sans trop en faire, nous nous rendons bras dessus, bras dessous à la mairie pour 11 heures. Je suis toute contente, même si ce n’est qu’une démarche administrative, il y a quelque chose de solennel et d’émouvant. On scelle treize ans d’union, après la naissance de notre fille qui a 16 mois. Il y a une forte charge symbolique.

«L’