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Témoignage

Divorces politiques : «Elle n’allait pas voter, elle n’allait pas en manif, elle ne parlait jamais de politique»

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Ils ou elles se sont aimés, mais les divergences politiques ou de valeurs ont été plus fortes. Dans le deuxième épisode de notre série, Phoebe, 29 ans, qui travaille dans l’édition militante.
Dans le second épisode de la série, Phoebe et sa copine n'avait pas le même degré de politisation. (Photomontage Libération/Getty Images)
par Gabrielle Meulle
publié le 18 juin 2024 à 8h53

Dans le Nom des gens, Sara Forestier couche avec des mecs de droite pour les faire changer de bord (politique). Divergence de point de vue rime alors avec excitation. Dans la réalité, l’homogamie domine chez les couples. Quand ce n’est pas le cas, passer les premiers emballements, cela peut vite devenir volcanique. Peut-on vraiment s’aimer quand on ne vote pas du même côté, surtout en cette période de législatives et de chamboulements profonds ? Libération a recueilli les témoignages de celles et ceux chez qui le désaccord a débouché sur une rupture.

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«On est tombées amoureuses quand on était dans la même classe, à 17 ans, au lycée. Pour moi, c’était le premier acte politique que j’ai fait de toute ma vie : sortir avec cette fille, et l’assumer. Ça me situait, ce n’était pas juste coucher avec une fille, mais aussi une envie de changer le monde qui est venue avec cette relation.