Chair de poule, les Contes de la crypte, American Horror Story… A la télé et sur les plateformes, les histoires d’épouvante, pour petits et grands, sont légion. Et d’après le portail de statistiques Statista, un Français sur trois serait friand de ces récits qui font froid dans le dos. Dans la vraie vie aussi, on aime se faire peur en se racontant, lors de soirées à la belle étoile ou au coin du feu, nos meilleures anecdotes. A l’approche d’Halloween, Libé a compilé pour vous des témoignages de gens qui racontent un épisode de gros flip. Aujourd’hui, Elise, 39 ans, se souvient d’une soirée qui a failli vraiment mal tourner à 13 ans et alerte sur les dangers du jeu du foulard, ou équivalent.
«C’est l’été 2000. On a 13 ans et on passe les vacances sur la côte atlantique, comme chaque année. Mes parents ont une maison à côté de celles de nos potes. La nuit, nous les filles, on dort dans une grande tente plantée dans le jardin. Ce n’est pas du vrai camping : les maisons sont justes là, les parents aussi, mais à cet âge, l’illusion d’indépendance suffit. Normalement, on est trois : Alice, Céline et moi (1). Mais cette année, il y a une quatrième fille : Ciara (1), une Américaine, lointaine cousine de Céline, venue en échange pour découvrir la France et apprendre la langue.»
L'épisode précédent
«Ce soir-là, les parents sont à la plage. Sous la tente, éclairée par la lampe torche, Céline déclare : “Quand on était aux Etats-Unis, Ciara m’a fait faire le rêve i