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Génération Alpha : «Il n’y a pas besoin d’être amoureux pour être quelqu’un»

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Témoignages - Pour aller mieuxdossier
Ils ont entre 9 et 14 ans et font partie de cette génération prétendument portée sur les écrans, friande de contenus streamés mais aussi plus engagée sur les plans social et environnemental. Qu’en est-il vraiment ? Dans notre premier épisode, Roméo, 11 ans, raconte sa passion pour les mangas et confie ne pas s’appesantir sur les relations amoureuses.
«A l’occasion des dernières législatives, j’ai fait du tractage avec ma mère dans mon quartier pour le Nouveau Front populaire», explique Roméo, 11 ans. (Photomontage Libérat/Getty Images)
publié le 4 novembre 2024 à 7h39

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Cette année (ou 2025 selon certains démographes) marque la fin des naissances de la génération alpha, soit toutes les personnes nées à partir de 2010. Aussi, les études et discours marketing sur cette génération abondent vis-à-vis de leurs comportements – d’un rapport exacerbé, dès le plus jeune âge, aux écrans numériques à une conscience sociale et environnementale plus prononcée que chez les générations précédentes. On les appelle «enfants du streaming» ou encore on les estime fâchés avec la lecture. Mais qu’en est-il vraiment ? Ils ont entre 9 et 14 ans et témoignent de leurs aspirations, de leurs passions, de leur rapport à la consommation mais aussi de la façon dont ils appréhendent le monde, livrant leur vision de l’amitié ou de l’amour. Dans notre premier épisode, Roméo, 11 ans, élève en cinquième à Hérouville-Saint-Clair, dans le Calvados.

Quelles sont tes activités en dehors du cadre scolaire ?

Je fais du foot, en club, depuis cinq ans. Cela me prend beaucoup de temps car j’en fais le lundi soir, le mercredi après-midi, le jeudi soir et, si je