Moins de limites et plus de plaisir. Un sondage Ifop dévoilé ce mercredi 23 avril en exclusivité par Libération révèle que, même si le couple traditionnel reste la norme, les relations alternatives montent en puissance. Et notamment le «couple libre» qui met au placard l’exclusivité au profit d’aventures sexuelles avec d’autres personnes.
S’il reste marginal, ce modèle semble tout de même prendre de l’ampleur. En 2017, seuls 1 % des interrogés se déclaraient en couple libre. Ils sont aujourd’hui 5 %. Et beaucoup plus (15 %) à avoir déjà été concerné une fois au cours de leur vie, sans que ça ne soit toujours le cas lors de l’étude – réalisée de mars à avril 2025 (1), en partenariat avec Gleeden, un site de rencontre extraconjugal. Un chiffre qui grimpe significativement (23 %) chez les Parisiens et Parisiennes.
S’affranchir des normes
«Le couple libre est quelque chose de plus valorisé socialement dans les milieux progressistes», notamment perçu comme «un symptôme de l’affranchissement des normes», analyse le responsable de l’enquête, François Kraus. Ce qui explique en partie le rôle de l’orientation sexuelle des partenaires dans les réponses : presque deux hommes homosexuels ou bisexuels sur dix déclarent ainsi «ouvrir» son couple, soit quatre fois plus que les hétérosexuels. Chez les femmes, l’écart est moins important, mais existe aussi : elles sont 8 % des femmes lesbiennes ou bisexuelles en relation libre, contre 3 % des femmes hétéros.
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C’est peu ou prou le même constat chez