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Comment dire adieu à son psy ? Qui dira, pour la dernière fois, le redouté «bon, on va s’arrêter là» ? Après avoir versé des hectolitres de larmes, s’être montré nu et fragile, avoir raconté ses secrets les plus inavouables et passé une quantité folle d’heures dans ce cabinet que vous connaissez par cœur, terminer une thérapie est souvent un moment délicat, chargé d’attentes. Freud lui-même y a consacré un article, Analyse avec fin et analyse sans fin (1937), sur ce moment crucial qui signe aussi pour le thérapeute la réussite ou non du travail accompli. Aujourd’hui, Florence, 51 ans, cadre chez TF1 à Paris, piégée par une psy aux méthodes peu déontologiques.
«Au début, je la trouve très empathique, presque trop. Elle parle beaucoup, ce que je n’avais jamais rencontré chez aucun psy auparavant. Je crois que ça me plaît. Rapidement, au cours des séances, elle commence à me dire qu’elle sent en moi le potentiel de me former à mon tour, et que je pourrais, si je le voulais, devenir thérapeute moi aussi, un jour. C’est un moment de ma vie où je me sens incroyablement fragile, démunie, et donc le fait d’être “reconnue”, que l’on me flatte ainsi, ça pouvait me faire vriller. C’est exactement ce qui est arrivé.
«Le travail a duré deux ans et demi, ma