Trois paires de mains (et parfois bien plus) se baladent sur un entrelacs de corps. On imagine des combinaisons, en veux-tu, en voilà. Et beaucoup d’excitation. Le sexe en groupe, quelles que soient les relations originelles entre les partenaires, alimente de nombreux fantasme, aussi nourris par la littérature érotique, la pop culture ou la pornographie. En revanche, seule une minorité tente l’expérience. Ainsi, selon un sondage Ifop de 2017, 23% des Français et 10% des Françaises – mais 29% des Parisien·ne·s – ont déjà fait un plan à trois, et 15% de nos concitoyens, mais seulement 3% des femmes, ont déjà eu un rapport sexuel «avec plus de deux personnes en même temps». Or, comme on ne naît pas partouzeur, il faut bien le devenir. Et cela exige de sauter le pas afin de, pourquoi pas, prendre goût aux infinies possibilités du sexe en groupe. Aujourd’hui, Nina, 36 ans, designer en Haute-Garonne, raconte la découverte en soirée privée libertine des possibilités infinies du sexe en groupe.
«Au début de la vingtaine, je cherche à aller en soirée libertine. A l’université, à Paris, je fais la connaissance d’une camarade qui gravite dans des réseaux un peu élitistes avec des avocats célèbres, des producteurs de musique, des starlettes, etc. Un jour elle commence à me