A la télévision ou sur les réseaux sociaux, en France ou à l’étranger, les ménages à trois sont de plus en plus visibles. Mais, par-delà les cas médiatiques, cette forme conjugale polyamoureuse reste minoritaire et peine à être reconnue. Des trouples racontent leur quotidien amoureux à Libé.
«Cela va faire deux ans que l’on est en trouple avec Damien et Nicolas (1) et autant de temps que l’on vit ensemble. En janvier 2022, un pote en commun m’avait invité à un apéro chez un couple d’amis, j’ai débarqué et je suis finalement resté toute la nuit… On a eu envie de se revoir, on s’est vus assez régulièrement. Au bout de quatre ou cinq rendez-vous, on s’est dit : “Qu’est ce qui se passe, c’est quoi ce bordel ?” Ils m’ont fait de la place dans leur placard et je n’ai pas quitté les murs depuis.
«A aucun moment je n’avais envisagé de me mettre en trouple. Je savais que ça existait mais ce n’était pas quelque chose que je recherchais. En fait, ça nous est tombé dessus. Damien et Nicolas étaient déjà ensemble depuis huit ans, mariés même depuis cinq. Et eux non plus, à aucun moment, ils ne l’avaient envisagé. Au début, tu ne nommes pas les choses : c’est comparable à l’alchimie hyper rare d’un couple qui se forme. Parfois, le troisième peut venir combler les difficultés du couple et ce