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L’amour à trois : «On était amoureux, mais on n’avait pas de modèles»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
Ils sont trois, s’aiment, parfois se quittent, mais ça leur est surtout tombé dessus par hasard. Pour «Libé», des trouples racontent le quotidien en dehors des carcans de la monogamie. Dans notre deuxième épisode, Laurie (1), 32 ans, fonctionnaire à Paris, séparée d’un trouple avec un homme et une femme.
«On a fait le confinement à trois, c’était comme être une bande de potes qui se suffisait à elle-même.» (Lucile Boiron/Libération)
par Florian Bardou et photo Lucile Boiron
publié le 1er avril 2024 à 9h34

A la télévision ou sur les réseaux sociaux, en France ou à l’étranger, les ménages à trois sont de plus en plus visibles. Mais, par-delà les cas médiatiques, cette forme conjugale polyamoureuse reste minoritaire et peine à être reconnue. Des trouples racontent leur quotidien amoureux à Libé.

«On s’est séparés début 2022 après avoir été quatre ans et demi ensemble, dont deux ans de vie commune à trois. La rupture a été facile et très progressive. L’autre fille et moi, on s’est rendu compte qu’on était de plus en plus amoureuses, on s’est détachées de notre mec et on est parties toutes les deux. Un classique. Ça a aussi accompagné la découverte de notre bisexualité ou du fait d’être lesbienne. Et puis, on s’est séparées à notre tour et je suis de nouveau en couple avec une fille.

«J’ai néanmoins un souvenir très positif de cette relation à trois. J’étais avec ce mec depuis un an et demi. Ça m’arrivait de fréquenter des filles en dehors de ma relation. On en fréquentait aussi ensemble. Et puis, on a rencontré cette nana. J’ai eu un crush amoureux, lui s’entendait bien avec elle et on a commencé à relationner de plus en plus, sans pour autant se considérer comme un trouple. On se voyait de plus en plus régulièrement jusqu’à ce que ça devienne plus présent dans nos vies. On en parl