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A la télévision ou sur les réseaux sociaux, en France ou à l’étranger, les ménages à trois sont de plus en plus visibles. Mais, par-delà les cas médiatiques, cette forme conjugale polyamoureuse reste minoritaire et peine à être reconnue. Des trouples racontent leur quotidien amoureux à Libé. Aujourd’hui Terry, 20 ans, étudiante en sociologie et en journalisme.
«Je sais déjà que je suis pansexuelle depuis mon année de troisième, quand je tombe amoureuse d’une fille pour la première fois. Je découvre ensuite, en classe de seconde, la notion de polyamour sur un post Instagram. Au début, je crois que c’est comme la polygamie puis en faisant mes recherches sur Internet, je comprends que ce n’est pas le cas : le terme “polygamie” connote l’idée d’une restriction alors que dans le polyamour chacun est libre de ce qu’il veut faire. Quand je rencontre cette notion je me dit : “C’est bon, je ne disjoncte pas.” J’annonce alors à tout mon entourage que je suis polyamoureuse. Avant de faire cette découverte, j’étais toujours dans des relations monogames mais je développais souvent des sentiments po