Menu
Libération
Témoignage

L’amour en plein air : «Je vais jusqu’à me faire pénétrer quasiment sous le pont d’Avignon»

Réservé aux abonnés

Pour «Libé», ils ou elles se souviennent de leurs ébats en extérieur. Dans le premier épisode de notre série, Deryn se souvient d’une baise sous le célèbre ouvrage de la cité papale par une chaude nuit d’été.

«Découvrir la ville avec un autre compère avec qui tu as ou vas baiser, ça a toujours une saveur plus sucrée.» (Photomontage Libération/Getty Images)
ParFlorian Bardou
Chef de service adjoint - Modes de vie
Publié le 06/10/2025 à 7h21

Dans un sous-bois, à la plage ou sous un pont… Le sexe en plein air ou dans l’espace public est un fantasme massivement partagé par les Français·es, toutes orientations sexuelles confondues. Et si l’exhibition sexuelle est un délit, il n’en demeure pas moins que les coquins sont nombreux à recherche une sexualité à l’air libre (et pas qu’une fois). Dans cet épisode, Deryn (1), 28 ans, réalisateur-producteur à Paris, décrit comment il a perverti une célèbre comptine.

«J’ai 23 ans. Ça fait quelques jours que je suis à Avignon en pleine période du festival. C’est ma toute première fois dans cette ville. Et ma dernière d’ailleurs. J’y vais avec un ami, on rejoint une autre amie pour passer quelques jours assez tranquilles avec un peu de théâtre et beaucoup de chaleur que je ne supporte pas. A chaque fois que je me déplace, j’aime goûter local : un bon voyage est un voyage durant lequel il y a eu une rencontre corporelle avec quelqu’un de la ville ou qui transite.

«Or, à Avignon, même s’il y a beaucoup de mecs pendant le festival, personne ne peut vraiment recevoir. Tout le monde est dans des colocs à au moins huit personnes car les logements coûtent cher ou parce que tout le monde a réservé des Airbnb. Un soir, je vai