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Le jour de mon coming out : «Elle m’a foutu à la porte, avec juste les fringues que j’avais sur moi»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
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Chaque sortie du placard est une expérience à part, tantôt vécue comme une épreuve ou une libération. Et même si ce «rite de passage» ne se passe pas comme prévu, et parfois mal en raison des préjugés homophobes, il est de mieux en mieux accueilli par l’entourage. Dans le deuxième épisode de notre série, Guillaume(1), 39 ans, infographiste près de Metz.
Gautier : «Cette histoire de coming out raté m’a toujours pesé.» (Montage Libération/Getty Images)
publié le 11 juin 2024 à 8h31

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Faire son coming out reste un moment de vérité pour de nombreuses personnes LGBT+ souhaitant vivre leur identité sexuelle ou de genre au grand jour. Quand cela est possible et ne les met pas en danger. C’est que les personnes queer ne sont pas toujours en mesure d’en évaluer les conséquences familiales, amicales, sociales ou professionnelles. D’où l’intérêt pour les proches de savoir comment accueillir et accompagner la sortie du placard d’un fils, d’une collègue, d’un voisin ou d’une amie.

«C’était en 2003, l’année de mon bac. Je venais d’avoir 18 ans, j’étais donc majeur et je me suis dit qu’il était temps d’annoncer la couleur et de dire qui j’étais à mes proches. Je pensais que c’était mieux d’en parler pour avoir ce poids en moins. J’ai donc établi un plan dans ma tête et j’ai d’abord dit que j’étais gay à mes amis proches d’enfance. Ça s’est très bi