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Témoignage

Le jour de mon coming out : «Ils disaient que ça ne servait à rien de m’interdire de la voir, mais ils insistaient pour que je casse avec elle»

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LGBT +dossier
Chaque sortie du placard est une expérience à part, tantôt vécue comme une épreuve ou une libération. Et même si ce «rite de passage» ne se passe pas comme prévu - et parfois mal en raison des préjugés homophobes - pour de nombreuses personnes LGBTQIA +, il est de mieux en mieux accueilli par l’entourage. Dans le sixième épisode de notre série, Marta, 20 ans, étudiante à Paris.
« j’ai eu un crush sur une fille que j’avais rencontrée au conservatoire de musique du XIXe arrondissement. Et elle m’a demandé de sortir avec elle ! Au début, je n’en ai pas parlé à mes parents.» (Avalon /Getty Images)
par Margot Mac Elhone
publié le 14 juillet 2024 à 11h32

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Faire son coming out reste un moment de vérité pour de nombreuses personnes LGBTQIA + souhaitant vivre leur identité sexuelle ou de genre au grand jour. Quand cela est possible et ne les met pas en danger. C’est que les personnes queers ne sont pas toujours en mesure d’en évaluer les conséquences familiales, amicales, sociales ou professionnelles. D’où l’intérêt pour les proches de savoir comment accueillir et accompagner la sortie du placard d’un fils, d’une collègue, d’un voisin ou d’une amie.

«J’ai su en 4ème que j’étais lesbienne, après qu’une amie à moi m’a fait son coming out. Je n’avais même pas envisagé avant que ce soit possible, et elle m’a ouvert les yeux. Plus générale