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Le jour de mon coming out : «Je voulais qu’il n’y ait aucune ambiguïté et que personne ne puisse dire qu’il n’était pas au courant»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
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Chaque sortie du placard est une expérience à part, tantôt vécue comme une épreuve ou une libération. Et même si ce «rite de passage» ne se passe pas comme prévu - et parfois mal en raison des préjugés homophobes - pour de nombreuses personnes LGBTQIA +, il est de mieux en mieux accueilli par l’entourage. Qui a, aussi, entre ses mains les clés de sa réussite. Dans le troisième épisode, Pauline, 32 ans, comédienne à Marseille.
«J’ai décidé de faire un coming out ultra-théâtral et de l’annoncer la veille à toute ma famille pendant un déjeuner à table.» (Montage Libération/Getty Images)
publié le 12 juin 2024 à 9h44

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Faire son coming out reste un moment de vérité pour de nombreuses personnes LGBTQIA + souhaitant vivre leur identité sexuelle ou de genre au grand jour. Quand cela est possible et ne les met pas en danger. C’est que les personnes queers ne sont pas toujours en mesure d’en évaluer les conséquences familiales, amicales, sociales ou professionnelles. D’où l’intérêt pour les proches de savoir comment accueillir et accompagner la sortie du placard d’un fils, d’une collègue, d’un voisin ou d’une amie.

«Dans ma famille, personne n’a fait de coming out avant moi. J’ai un cousin éloigné gay, mais il y a un tabou autour de son homosexualité et il a quinze ans de plus. Donc ça renvoie à une autre époque. Moi, j’ai commencé à sortir avec des femmes à 17 ans, mais j’ai aussi eu des relations avec des hommes et j’ai attendu la fin de la vingtaine pour le dire à mes par