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Le jour de mon coming out : «La sexualité, c’est assez fluide, faut juste tester et voir»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
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Chaque sortie du placard est une expérience à part, tantôt vécue comme une épreuve, tantôt comme une libération. Dans le septième épisode de notre série, Emma, 21 ans, étudiante à Avignon, raconte ce «rite de passage».
(Montage Libération/Getty Images)
par Flavia Stabile
publié le 21 juillet 2024 à 11h05

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Faire son coming out reste un moment de vérité pour de nombreuses personnes LGBTQIA+ souhaitant vivre leur identité sexuelle ou de genre au grand jour. Quand cela est possible et ne les met pas en danger. C’est que les personnes queers ne sont pas toujours en mesure d’en évaluer les conséquences familiales, amicales, sociales ou professionnelles. D’où l’intérêt pour les proches de savoir comment accueillir et accompagner la sortie du placard d’un fils, d’une collègue, d’un voisin ou d’une amie.

«J’ai découvert ma bisexualité vers 16 ans parce que je voyais des contenus sur les réseaux sociaux qui en parlaient et ça m’a touchée. J’ai toujours eu un rapport spécial avec le genre : je n’ai jamais considéré un homme comme un homme et une femme comme une femme. En fait, je ne choisissais pas mes ami(e)s pour leur genre. Le deuxième déclic, ça a é