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Le jour de mon coming out : «Le fait que ce soit un non-sujet ne m’a pas du tout heurtée»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
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Chaque sortie du placard est une expérience à part, tantôt vécue comme une épreuve ou une libération. Et même si ce «rite de passage» ne se passe pas comme prévu, et parfois mal en raison des préjugés homophobes, il est de mieux en mieux accueilli par l’entourage. Dans le premier épisode de notre série, Johanna, 22 ans, en recherche d’emploi à Rouen.
Johanna : «J’ai beaucoup de chance d’avoir une famille compréhensive et avec laquelle j’ai pu me permettre de rater mon coming out.» (Montage Libération/Getty Images)
publié le 10 juin 2024 à 7h55

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Faire son coming out reste un moment de vérité pour de nombreuses personnes LGBT+ souhaitant vivre leur identité sexuelle ou de genre au grand jour. Quand cela est possible et ne les met pas en danger. C’est que les personnes queers ne sont pas toujours en mesure d’en évaluer les conséquences familiales, amicales, sociales ou professionnelles. D’où l’intérêt pour les proches de savoir comment accueillir et accompagner la sortie du placard d’un fils, d’une collègue, d’un voisin ou d’une amie.

«J’ai fait mon coming out bisexuel à ma famille en 2019. J’ai la chance d’avoir des proches ouverts d’esprit, pour qui l’homosexualité n’est pas quelque chose d’anormal. Comme je savais que mon coming out n’allait pas être un moment dramatique ou qui allait me valoir des problèmes, j’ai préféré en rire. Sur Twitter, j’av