Menu
Libération
Témoignage

Le jour de mon coming out : «Ma mère a réalisé d’un seul coup que j’avais une sexualité»

Article réservé aux abonnés
Chaque sortie du placard est une expérience à part, tantôt vécue comme une épreuve ou une libération. Et même si ce «rite de passage» ne se passe pas comme prévu - et parfois mal en raison des préjugés homophobes - pour de nombreuses personnes LGBTQIA +, il est de mieux en mieux accueilli par l’entourage. Dans le quatrième épisode de notre série, Tom, 26 ans, ingénieur à Paris.
«Dix ans plus tard, on en rit beaucoup.» (Martinan Novak/iStockphoto. Getty Images)
publié le 13 juin 2024 à 9h26

Pour ne rater aucun témoignage, aucune histoire, inscrivez-vous à notre nouvelle newsletter «Vécu».

Faire son coming out reste un moment de vérité pour de nombreuses personnes LGBTQIA + souhaitant vivre leur identité sexuelle ou de genre au grand jour. Quand cela est possible et ne les met pas en danger. C’est que les personnes queers ne sont pas toujours en mesure d’en évaluer les conséquences familiales, amicales, sociales ou professionnelles. D’où l’intérêt pour les proches de savoir comment accueillir et accompagner la sortie du placard d’un fils, d’une collègue, d’un voisin ou d’une amie.

«J’avais 17 ans. Cela faisait un an que j’étais en relation avec un garçon rencontré sur Chatroulette. Lui habitait Paris, moi, je vivais chez ma mère en Normandie. On ne pouvait pas avoir de relation proche mais on est tombés amoureux l’un de l’autre assez rapidement a