Menu
Libération
Témoignage

Le jour de mon coming out : «Moi qui pensais faire mon petit effet, ça a fait un flop»

Article réservé aux abonnés
Chaque sortie du placard est une expérience à part, tantôt vécue comme une épreuve ou une libération. Et même si ce «rite de passage» ne se passe pas comme prévu - et parfois mal en raison des préjugés homophobes - pour de nombreuses personnes LGBTQIA +, il est de mieux en mieux accueilli par l’entourage. Dans le cinquième épisode de notre série, Benjamin, 38 ans, chef cuisinier à Lyon.
(Getty Images. Montage Libération)
publié le 14 juin 2024 à 16h14

Pour ne rater aucun témoignage, aucune histoire, inscrivez-vous à notre nouvelle newsletter «Vécu».

Faire son coming out reste un moment de vérité pour de nombreuses personnes LGBTQIA + souhaitant vivre leur identité sexuelle ou de genre au grand jour. Quand cela est possible et ne les met pas en danger. C’est que les personnes queers ne sont pas toujours en mesure d’en évaluer les conséquences familiales, amicales, sociales ou professionnelles. D’où l’intérêt pour les proches de savoir comment accueillir et accompagner la sortie du placard d’un fils, d’une collègue, d’un voisin ou d’une amie.

«Je devais avoir 19 ans, j’étais dans un lycée catho à Lyon et ça ne se passait pas très bien. Je commençais à assumer mon homosexualité et j’en faisais un peu trois tonnes. Cela faisait quand même six ou sept ans qu’on me harcelait pour ça, donc je n’allais plus vraiment en cours