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Témoignage

Le silence des anus : «J’aime être les fesses en l’air, en position de lâcher prise»

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Peu importe à ces hommes hétéros l’opprobre jetée sur le plaisir anal. Seul ou à deux, ils se sont lancés. Dans le cinquième épisode, Luc (1), trentenaire dans l’informatique en Seine-Saint-Denis, se rappelle cette ex ayant fait basculer sa perception de la sexualité.
Pour Luc, «ça a été l’explosion de plaisir». (Romy Alizée/Libération)
publié le 16 août 2024 à 8h02

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«Où cacher un revolver quand on est tout nu ? Où ? Je sais où vous pensez, mais c’est pas une bonne idée. Ouais…» Devant 1 milliard de téléspectateurs lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Philippe Katerine, ce Dionysos à la sauce Schtroumpf, a eu le génie d’évoquer le tabou le plus partagé de l’humanité : l’anus. En 2010, le même Philippe Katerine et Jeanne Balibar chantaient déjà en boucle J’aime tes fesses.

Titiller les fesses des hommes pour leur faire l’amour… L’idée fait toujours frémir dans les chaumières hétéros. Selon une étude de l’Ifop de 2022, les trois quarts des hommes interrogés refusent d’expérimenter le plaisir prostatique avec leur partenaire. Mais pourquoi diable, quand on connaît la puissance de cette zone érogène ? De la petite phalange au fist, seul ou à deux, des hommes hétérosexuels ont raconté à Libération leur découverte du plaisir a