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Libération
Témoignage

Le silence des anus : «J’aime le fait que ma copine aussi puisse me pénétrer, c’est une histoire de partage»

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Peu importe à ces hommes hétéros l’opprobre jetée sur le plaisir anal. Seul ou à deux, ils se sont lancés. Dans le quatrième épisode, Aurélien (1), 27 ans, chargé de com en association, raconte comment il a décidé de décentrer sa sexualité du classique pénis-vagin.
«A Noël, on s’est offert avec ma copine un sex-toy autour de la pénétration, pour moi anale, pour elle vaginale», raconte Aurélien. (Romy Alizée/Libération)
publié le 15 août 2024 à 8h30

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«Où cacher un revolver quand on est tout nu ? Où ? Je sais où vous pensez, mais c’est pas une bonne idée. Ouais…» Devant 1 milliard de téléspectateurs lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Philippe Katerine, ce Dionysos à la sauce Schtroumpf, a eu le génie d’évoquer le tabou le plus partagé de l’humanité : l’anus. En 2010, le même Philippe Katerine et Jeanne Balibar chantaient déjà en boucle J’aime tes fesses.

Titiller les fesses des hommes pour leur faire l’amour… L’idée fait toujours frémir dans les chaumières hétéros. Selon une étude de l’Ifop de 2022, les trois quarts des hommes interrogés refusent d’expérimenter le plaisir prostatique avec leur partenaire. Mais pourquoi diable, quand on connaît la puissance de cette zone érogène ? De la petite phalange au fist, seul ou à deux, des hommes hétérosexuels ont raconté à Libération leur découverte du plaisir a