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Le silence des anus : «Tous les mecs devraient se prendre quelques doigts dans le cul pour comprendre l’importance de la douceur»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
Peu importe à ces hommes hétéros l’opprobre jeté sur le plaisir anal. Seuls ou à deux, ils se sont lancés. Dans le troisième épisode, Frantz (1), responsable logistique dans les Hauts-de-Seine, 31 ans, retrace son exploration du plaisir anal, du «petit doigt timide» au gode de 18 centimètres.
«Non seulement des gens sont open sur l’anal, mais ça les excite de s’occuper du cul de leur mec. C’est fou.» (Romy Alizée/Libération)
par Miren Garaicoechea et photo Romy Alizée
publié le 14 août 2024 à 8h00

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«Où cacher un revolver quand on est tout nu ? Où ? Je sais où vous pensez, mais c’est pas une bonne idée. Ouais…» Devant un milliard de téléspectateurs lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Philippe Katerine, ce Dionysos à la sauce Schtroumpf, a eu le génie d’évoquer le tabou le plus partagé de l’humanité : l’anus. En 2010, le même Philippe et Jeanne Balibar chantaient déjà en boucle J’aime tes fesses.

Titiller les fesses des hommes pour leur faire l’amour… L’idée fait toujours frémir dans les chaumières hétéros. Selon une étude de l’Ifop de 2022, les trois quarts des hommes interrogés refusent d’expérimenter le plaisir prostatique avec leur partenaire. Mais pourquoi diable, quand on connaît la puissance de cette zone érogène ? De la petite phalange au fist, seuls ou à deux, des hommes hétérosexuels ont raconté à Libération