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Libération
Témoignage

Le silence des anus : «Un doigt me suffit, parfois même une phalange»

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Peu importe à ces hommes hétéros l’opprobre jeté sur le plaisir anal. Seuls ou à deux, ils se sont lancés. Dans le premier épisode, Eliott (1), étudiant en droit à Paris de 22 ans, partage sa première jouissance anale lors d’un stage de surf.
«Je me lâche, je fais du bruit, je me tords de jouissance, au bout de trente minutes j’ai un orgasme.» (Romy Alizée/Libération)
par Miren Garaicoechea et photo Romy Alizée
publié le 12 août 2024 à 8h47

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«Où cacher un revolver quand on est tout nu ? Où ? Je sais où vous pensez, mais c’est pas une bonne idée. Ouais…» Devant un milliard de téléspectateurs lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Philippe Katerine, ce Dionysos à la sauce Schtroumpf, a eu le génie d’évoquer le tabou le plus partagé de l’humanité : l’anus. En 2010, le même Philippe et Jeanne Balibar chantaient déjà en boucle J’aime tes fesses.

Titiller les fesses des hommes pour leur faire l’amour… L’idée fait toujours frémir dans les chaumières hétéros. Selon une étude de l’Ifop de 2022, les trois quarts des hommes interrogés refusent d’expérimenter le plaisir prostatique avec leur partenaire. Mais pourquoi diable, quand on connaît la puissance de cette zone érogène ? De la petite phalange au fist, seul ou à deux, des hommes hétérosexuels ont raconté à Libération leur découver