Chaque semaine dans «les 400 culs», Agnès Giard, anthropologue rattachée à l’université de Paris-Nanterre, spécialiste du Japon, passe les discours et les pratiques sexuelles contemporaines au crible d’une analyse sceptique et distanciée, nourrie par les dernières recherches en sciences humaines et sociales.
«A 7-8 ans, j’envisageais déjà une carrière de pute.» Dans un recueil intitulé Only You and Me («Seulement toi et moi»), la photographe Sofiya Loriashvili, pose un regard ironique sur elle-même. Publié aux éditions Fisheye, l’ouvrage rassemble une centaine d’autoportraits réalisés en compagnie de «rivales», c’est-à-dire de poupées grandeur nature hyperréalistes, aux formes avantageuses. Vêtue des mêmes lingeries que les poupées, adoptant les mêmes postures d’offrande érotique, Sofiya Loriashvili s’amuse à «troubler les frontières qui séparent la femme de la poupée», ainsi qu’elle le raconte à Libé. Sa démarche présente ceci d’original qu’elle relève d’une forme d’exorcisme.
A 25 ans, l’artiste a déjà «beaucoup vécu», suivant la formule toute faite, souvent reprise dans les médias qui relatent son passé par bribes éparses : poly-addictions et cu