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Timides ou intimidés, quand leur corps se met à trembler, il devient impossible pour eux de se dominer. Cette timidité maladive a pu commencer dans l’enfance ou plus tard, suite à un choc, une déception, un échec. Les manifestations corporelles sont parfois si handicapantes que pour certains, elles modifient le parcours de vie, voire changent l’orientation professionnelle. Aujourd’hui, Chloé (1), 38 ans, artiste plasticienne à Paris, vit entre le désir de présenter son travail et… la terreur de présenter son travail.
«Je suis artiste visuelle et, quand je dois faire des conférences, des masterclass ou des visites d’expo, je suis tellement angoissée que je dois prendre des anxiolytiques sinon je vomis, j’ai des vertiges ou des tremblements. Le fait d’être au centre de l’attention, c’est impossible pour moi. Je somatise énormément. A la moindre contrariété, je me bloque le dos, je tremble. Rougir, c’est ce qui m’arrive le plus souvent, la manifestation dont j’ai le plus conscience. Je me sens rougir dans les moments de gêne, d’embarras, de colère. Quand quelqu’un m’agresse dans le RE