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Timides ou intimidés, quand leur corps se met à trembler, il devient impossible pour eux de se dominer. Cette timidité maladive a pu commencer dans l’enfance ou plus tard, après un choc, une déception, un échec. Les manifestations corporelles sont parfois si handicapantes que pour certains, elles modifient le parcours de vie, voire changent l’orientation professionnelle. Aujourd’hui, Kathleen, 43 ans, photographe à Rennes, a été stupéfaite de voir que sa fille d’un an rougissait déjà, exactement comme elle.
«J’ai toujours été timide. A l’école maternelle, je me cachais dans les jupes de ma mère. Elle me disait : “Ne rougis pas, dis bonjour !” ce qui, évidemment, ne marchait pas. Je suis très blonde, avec la peau très claire, et quand je rougis, je suis pivoine. On ne voit que ça. J’avais un prof de maths en troisième, et dès qu’il m’interrogeait, je rougissais. Il ajoutait : “Mais enfin mademoiselle, il ne faut pas vous mettre dans cet état !” J’ai beaucoup de souvenirs de la sorte.
«Pour moi, la torture suprême, c’est de faire un tour de ta