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On ne naît pas cul nu, on le devient ! Et pour cela, vacancier ou simple baigneur, il a fallu un jour tomber une culotte ou un maillot. Les adeptes du naturisme, des millions à arpenter plages, piscines et campings naturistes chaque année, dans la première destination du naturisme au monde, le remettent depuis rarement – sauf contre indication. A la clé : sentiment de liberté, reconnexion avec la nature ou de réappropriation du corps. Ils ou elles racontent leur expérience à l’occasion de l’exposition «Paradis naturistes», qui ouvre mercredi 3 juillet, au Mucem de Marseille.
«Le naturisme est une révolution personnelle. Plus jeune, je n’aimais pas la plage et la chaleur. Je suis roux, donc je crame au soleil. J’y allais seulement car mes amis insistaient, j’en revenais avec des coups de soleil atroces et j’associais la plage au monde, à l’incivilité et à l’inconfort du sable sur la serviette. Et puis, en juin 2000, je pars en vacances avec un ami de la salle de muscu. On choisit la Corse pour faire des randonnées et visiter des villages. Ça me va très bien. Lui veut aussi me faire découvrir la plongée en apnée. Un matin, on part vers 9