Pour ne rater aucun témoignage, aucune histoire, inscrivez-vous à notre nouvelle newsletter «Vécu».
On ne naît pas cul nu, on le devient ! Et pour cela, vacancier ou simple baigneur, il a fallu un jour tomber une culotte ou un maillot. Les adeptes du naturisme, des millions à arpenter plages, piscines et campings naturistes chaque, dans la première destination du naturisme au monde, le remettent depuis rarement – sauf contre indication. A la clé : sentiment de liberté, reconnexion avec la nature et réappropriation du corps, etc. Ils ou elles racontent leur expérience à l’occasion de l’exposition «Paradis naturistes», qui a ouvert mercredi 3 juillet au Mucem de Marseille.
«La première fois, je m’en souviens très bien. Je suis assez jeune, j’ai 10 ou 11 ans. On est en Corse, où on va souvent en vacances avec mes parents, sur la plage d’Alistro à côté de laquelle il y a un camp naturiste. Mes parents sont très prudes, très habillés et très catholiques – aujourd’hui, mon frère est prêtre. Donc le naturisme est un environnement dont je suis très éloigné. Mais depuis tout petit je