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Ma vie sans alcool : «C’est beaucoup plus facile de ne pas boire du tout que de boire deux verres»

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Témoignages - Pour aller mieuxdossier
La sobriété, ce n’est pas que renoncer à l’alcool. Pour «Libé», à l’occasion du «Dry january», ils ou elles racontent les raisons qui les ont poussé·es à ne plus boire. Dans notre premier épisode, Charlie revient sur la façon dont il a pris conscience que sa consommation était abusive.
(Photomontage Libération/Getty Images)
par Romane Lafosse-Marin
publié le 6 janvier 2025 à 8h44

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Remiser vins, bière ou spiritueux au placard après des fêtes arrosées. Cette année encore, plus d’un quart des Français envisagent de suivre à la goutte près le «Dry january» ou mois sans alcool, selon un sondage Ifop, pour des raisons de santé. Lancée il y a une douzaine d’années, au Royaume-Uni, l’initiative, promue par les autorités sanitaires, permet en effet d’interroger notre rapport à la (sur)consommation de boissons alcoolisées. Et s’ancre dans les têtes. Mais pour d’autres, parfois en situation de dépendance, la sobriété est devenue un mode de vie salvateur. Dans cet épisode, Charlie, 38 ans, consultant en Normandie, a arrêté de boire de l’alcool il y a un an et demi.

«Avant le premier confinement, mon train de vie est similaire à celui de beaucoup de personnes. La semaine j’évite de boire, ou un petit verre de vin par-ci par-là, lors d’occasions spéciales. Le week-end par contre je me laisse porter par l’ambiance donc je bois pas mal. Je réalise que ma consommation est un peu plus élevée que ce que je souhaite et ça dégringole pendant le premier confinement. Il n’y a que ça à faire donc je pre